Page 187 - Livre électronique des Rencontres Franco-Tunisiennes de Pneumologie 2019
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P133. SEVRAGE TABAGIQUE : MOTIVATION ET METHODES D’ARRET

               JARRAR ASMA, ZAIBI HAIFA, FERCHICHI MARIEM, GUEDIRI NOUHA, DHAHRI BESMA, BEN
               AMAR JIHEN, AOUINA HICHEM

               SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE


               Introduction : L’impact de l’arrêt du tabac est clairement démontré en termes de mortalité comme
               morbidité. La majorité des fumeurs déclarent souhaiter arrêter de fumer mais seulement un
               nombre limité des candidats réussissent le sevrage tabagique.
               Objectif : Etudier les facteurs motivant l’arrêt du tabac et les méthodes utilisées.

               Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 75 patients fumeurs suivis au service
               de pneumologie au CHU Charles Nicolle pour une pathologie respiratoire.

               Résultats : La population était majoritairement masculine (78%). L’âge moyen était de 52 ans.
               Trente pourcent des patients étaient des hypertendus et 12% étaient des coronariens. La BPCO
               était la pathologie pulmonaire prédominante (33%). L’âge moyen d’initiation à la cigarette était de
               18 ans. L’ennui était la principale raison de début du tabagisme. Quarante-cinq pourcent des
               malades ont arrêté de fumer dont 11 étaient des femmes et 23 des hommes. Le niveau d’étude
               de ces derniers était supérieur dans 44% des cas. La durée moyenne d’exposition tabagique était
               21 ans. Les symptômes respiratoires ; entre autre la dyspnée d’effort ; était la principale motivation
               d’arrêt du tabac (57%) suivie par la pression de l’entourage (31%) et l’économie d’argent (13%).
               L’abandon de la cigarette était une décision personnelle (40%) ou influencé par l’entourage (31%)
               ou par le personnel médical ou paramédical  (22%). L’arrêt spontané était la méthode
               principalement notée (56%). Six sujets ont eu recours à la consultation  d’aide  au servage
               tabagique et ont utilisés les substituts nicotiniques essentiellement à type de patchs.

               Conclusion : le sevrage tabagique requiert une prise en charge multidisciplinaire incluant : le
               malade, l’entourage, le personnel de santé et le soutien psychologique. Le renforcement de la
               collaboration de ces différents axes garantie en plus des meilleurs résultats.

























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