Page 71 - Livre électronique des Rencontres Franco-Tunisiennes de Pneumologie 2019
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P38.  LA BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE ET  INFLAMMATION
               SYSTEMIQUE


               JARRAR ASMA, BEN AMAR JIHEN, GUEDIRI NOUHA, ZAIBI HAIFA, FERCHICHI MARIEM,
               DHAHRI BESMA, AOUINA HICHEM
               SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE


               Introduction : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie complexe
               dans laquelle l’inflammation joue un rôle prépondérant.

               Objectif : Evaluer le statut des différents marqueurs inflammatoires chez les BPCO à l’état stable
               et de déterminer sa corrélation avec le nombre d’exacerbation.
               Matériels et méthodes : C’est une étude rétrospective colligeant 90 patients suivis pour BPCO au
               service de pneumologie au CHU Charles Nicolle sur une période de 2 ans (2017-2018). Tous les
               patients à l’état stable ont eu une numération formule sanguine et un dosage de la C. réactive
               protéine(CRP).

               Résultats : La moyenne d’âge était 68 ans avec une nette prédominance masculine (82%). Presque
               la moitié des malades étaient des tabagiques actifs. Trente-huit malades ayant  ≥  3
               exacerbations/an ont  été  définis comme  étant exacerbateurs fréquents. A l’état stable, ces
               derniers patients avaient plus fréquemment des symptômes de toux et d’expectoration (83 % vs
               39 %) et un VEMS significativement plus bas (47± 11 % des valeurs normales vs 52 ± 16% ; p=0.01).
               Le taux moyen de CRP et GB était respectivement de 18,63 mg/L et 7540 (PNN= 5260). Les malades
               exacerbateurs fréquents avaient à l’état de base une CRP significativement plus augmentée avec
               une moyenne de 37 mg/L VS 6.5 mg/L (r=048 ; p=0.005). Par contre ; on n’a pas trouvé de
               corrélation significative entre le taux sérique de GB et le nombre d’exacerbations (p=0.35).
               Conclusion : Une cinétique des marqueurs inflammatoires doit être mieux précisée et contribuera
               peut-être à valider l’intérêt de ces biomarqueurs en tant prédictifs de sévérité de la maladie.


























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