Page 97 - Livre électronique des Rencontres Franco-Tunisiennes de Pneumologie 2019
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P59.  ROLE PRONOSTIQUE DES  MARQUEURS DE L’INFLAMMATION DANS LES
               PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES


               TABOUBI A, S.TOUJANI, S.CHEIKH ROUHOU, A. HEDHLI, Y. OUAHCHI, M. MJID, S MERAI
               FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS UNIVERSITE TUNIS EL MANAR SERVICE DE PNEUMOLOGIE –ALLERGOLOGIE HOPITAL LA
               RABTA TUNIS TUNISIE ; LR18SP02


               Introduction  :  Peu  d’études  se  sont  intéressées  au  rôle  pronostique  dans  la  pneumopathie
               infiltrante diffuse (PID) des rapports neutrophile /lymphocytes (RPNL) et plaquettes-
               lymphocytes(RPL). L’objectif était de déterminer le rôle du RPNL et RPL dans la sévérité et le
               pronostic de la PID.

               Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective menée au service de pneumologie CHU la Rabta
               à Tunis allant de 2011 à 2018 s’intéressant aux  patients hospitalisés pour PID. Les données
               sociodémographiques,  de  la  numération  formule  sanguine  (NFS),  de  la  spirométrie  et  de  la
               gazométrie  à  l’état  de  base  ont  été  recueillies  ainsi  que  le  nombre  d’exacerbations  (E)  et
               d’hospitalisation. Les rapports RPNL et RPL ont été considérés élevés s’ils étaient respectivement
               ≥ 3,5 et ≥ 160.

               Résultats : Durant la période d’étude 70 malades ont été inclus (âge moyen= 59,6±14 an ; sex-ratio
               =1). La notion de tabagisme a été retrouvée chez 42,9%. Dans 32,9% des cas il s’agissait d’UIP. A
               l’état de base le taux moyen de la CPT était de 4,6±1,8 l avec une PaO2 moyenne de 70,7±13,9. Le
               nombre moyen d’exacerbation par an était de 1,8±0,8. Les données de la NFS montraient des taux
               moyens de RPNL et RPL respectivement de 4,6±3,1 et de 182,6±83. Le taux moyen du RPNL
               augmentait significativement avec le nombre d’exacerbations (4,7 ±3,2 pour 1 exacerbation vs
               6±4,5 pour 4E), de même que pour le RPL (179,3±72,7 Vs 188,1±71,1) avec p10-3. Une corrélation
               négative a été retrouvée entre RPNL et RPL et la CPT. La valeur moyenne de la CPT dans le groupe
               RPL élevé était de 4,4 ±1,6 Vs 4,8±2,1l dans le groupe non élevé, p10-3. De même pour le RPL, la
               valeur moyenne de la CPT était plus basse en cas de rapport élevé 4,5±1,8 VS 4,6±1,2l. Conclusion
               : Au vue de ses résultats, il semble que les RPNL et RPL élevés sont associés à un moins bon
               pronostic au cours des PID. Des études à plus large échelle et avec une population plus homogène
               sont nécessaires pour confirmer ces constats.




















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